L’Argentine rejette la piste brésilienne et négocie avec la Norvège l’achat d’au moins un sous-marin
L’Argentine a entamé des pourparlers avec les autorités norvégiennes en vue de l’éventuelle acquisition d’au moins un sous-marin afin que la nouvelle administration du président Alberto Fernández arrête les négociations avec le Brésil, selon le quotidien La Nation.
Bien que le modèle n’ait pas transcendé tout indique la classe Ula, composée de six sous-marins construits à la fin des années 80 et au début des années 90 en Allemagne pour la Marine royale norvégienne.
Les Ula, connus en Allemagne sous le nom de Type 210, sont les seuls sous-extraterrestres actifs de l’armée norvégienne, qui s’efforce de les remplacer.
Il est rappelé que l’intérêt argentin pour le norvégien Ula avait déjà été annoncé par le chef de la marine argentine, l’amiral José Luis Villán, il y a un mois.
Malgré tout, l’option norvégienne ne cesse d’être un simple palliatif, car avec ces sous-marins, ils ne récupéreraient pas la capacité perdue après la catastrophe de l’ARA San Juan, étant donné qu’en raison de leurs caractéristiques, ils sont spécialisés dans les opérations côtières.
Un pays sans arme sous-marine
L’Argentine cherche à résoudre le fait de ne pas avoir de sous-marin opérationnel, plus de deux ans après la tragédie de l’ARA San Juan: Pendant longtemps, l’ARA Santa Cruz a été désarmé et avec un avenir incertain, au chantier naval Tandanor à Buenos Aires, tandis que l’autre navire, l’ARA Salta, n’a pas la capacité de naviguer.
L’option norvégienne a été soulevée par la marine, après que l’administration actuelle a exclu la route brésilienne, proposée par le gouvernement de l’ancien président Mauricio Macri, qui cherchait à constituer une force navale complémentaire entre les deux nations, afin d’assurer la surveillance maritime de l’Atlantique Sud.
L’un des points centraux de ce plan était la livraison par les autorités brésiliennes de quatre sous-marins IKL – d’origine allemande – pour réparation à Tandanor. Cependant, ces pourparlers n’ont pas abouti en raison des courts-circuits entre les présidents Jair Bolsonaro et Alberto Fernández.
source : infodefensa.com