A Cherbourg, le deuxième sous-marin Barracuda, le Duguay-Trouin, a marché !
Deuxième de la série des sous-marins nucléaires d’attaque Barracuda, le Duguay-Trouin a été transféré ce vendredi 26 novembre 2021 sur le site Naval Group de Cherbourg.
À 7 h 14 , ce vendredi 26 novembre, le PDG de Naval Group Pierre-Eric Pommellet a donné le coup d’envoi du transfert du deuxième sous-marin nucléaire d’attaque du programme Barracuda, le Duguay-Trouin.
Calées sur vingt-quatre marcheurs, disposés en deux lignes parallèles, les quelque 4 500 tonnes du sous-marin ont commencé à se déplacer, à raison d’un peu moins de trente mètres par heure. Le Duguay-Trouin a ainsi parcouru les 120 mètres séparant le chantier Laubeuf de la forme Cachin et son dispositif de mise à l’eau.
Pas de grande cérémonie comme ce fut le cas en juillet 2019 pour le premier du programme, le Suffren, avec la présence du président de la République, Emmanuel Macron. Nombreux ont néanmoins été les salariés de Naval Group et de ses sous-traitants à venir jeter un œil par la grande porte de la nef de construction-achèvement du chantier Laubeuf, largement ouverte pour permettre la manœuvre.
« Une belle émotion »
« Il y a moins de solennité pour le Duguay-Trouin », convient Jean-Luc France, le directeur du site Naval Group de Cherbourg. » C’est néanmoins une belle émotion, un évènement pour le Cotentin, un aboutissement et un grand remerciement adressé aux équipes de Naval Group et de ses partenaires
La découpe de la première tôle du sous-marin était intervenue en juin 2009. Les travaux d’intégration des quelque 700 000 équipements ont commencé en 2017 dans le chantier Laubeuf. La coque a été fermée en décembre 2020. « Nous venons de terminer, avec TechnicAtome, les essais globaux de la chaufferie nucléaire, précise Hervé Glandais, le directeur du programme pour Naval Group.
Livré fin 2022
La dernière phase d’équipement et les essais vont se poursuivre sur la forme Cachin, adaptée avec la Direction générale de l’armement pour un faire un vrai site industriel, avec des ateliers de proximité.
source : Presse de la Manche