La Roumanie veut acheter des sous-marins français de la classe Scorpène
Le ministre roumain de la Défense a déclaré qu’ils ont tiré les leçons de ce qui se passe en Ukraine et qu’ils veulent voir dans la période à venir si la programmation initiale du projet Forces armées 2040, qui a été adoptée par le Conseil suprême de la défense nationale il y a deux ans, répond toujours aux exigences actuelles ou non.
Il a ajouté que l’industrie de la défense nationale pourrait bénéficier d’un développement rapide suite à la mise en place par l’OTAN de l’Accélérateur d’innovation de défense (DIANA), qui est financé dans sa première phase à hauteur de 2 milliards d’euros.
À propos des sous-marins de la classe Scorpène
Les sous-marins de la classe Scorpène sont une classe de sous-marins d’attaque diesel-électriques développés conjointement par Naval Group (anciennement la Direction des Constructions Navales) et la société espagnole Navantia.
La classe des sous-marins Scorpène comprend quatre sous-types, dont la version conventionnelle diesel-électrique CM-2000, le dérivé AM-2000 à propulsion indépendante de l’air (AIP), le sous-marin côtier CA-2000 de taille réduite et le S-BR agrandi pour la marine brésilienne, sans AIP. Les sous-marins de la classe Scorpène sont en service au Chili, en Malaisie, en Inde et au Brésil.
Le sous-marin Scorpène est capable d’effectuer tous types de missions, telles que la lutte contre les navires de surface, la lutte anti-sous-marine, les frappes à longue distance, les opérations spéciales ou la collecte de renseignements. Il est extrêmement furtif et rapide, et est équipé d’une gamme complète d’armes (torpilles, missiles, mines).
Le sous-marin Scorpène peut emporter 18 torpilles et missiles ou 30 mines. Il est équipé de six tubes lance-torpilles de 21 pouces situés à l’avant et permettant le lancement de salves. Le lancement à décharge positive est assuré par une pompe à turbine à air. Il peut lancer des torpilles anti-navires et anti-sous-marines, ainsi que des missiles anti-surface. La manipulation et le chargement des armes sont automatisés.
contributeur A. Giuliani source NavyRecognition