La STM turque lance la construction du sous-marin de 500 tonnes « STM500 »
La société de défense turque STM a annoncé le 26 juin 2022 qu’elle avait commencé la construction du sous-marin « STM500 » de 500 tonnes.
Le chef de la présidence turque des industries de défense (ou SSB), Ismail Demir, a également partagé le début de la construction sur son compte Twitter, qualifiant l’événement de jalon pour la construction d’un sous-marin par des moyens nationaux. Dans ses tweets, il a également élaboré sur le portefeuille de missions du STM500.
» Le STM500 est conçu pour être utilisé aussi bien en haute mer qu’en eaux peu profondes. Il sera équipé de systèmes de guerre avancés et modernes qui comprennent des équipements pour répondre aux exigences tactiques telles que la reconnaissance et la surveillance, les opérations des forces spéciales et la guerre anti-sous-marine ». Ismail Demir, chef de SSB
STM a récemment publié le document Naval Projects qui divulgue les spécifications de conception du STM500. Lors du 10e séminaire sur les systèmes navals , tenu en novembre 2021, il a été annoncé que la construction du petit sous-marin STM500 devrait commencer en 2022.
Lors du séminaire, les responsables de la STM ont révélé que la construction d’un sous-marin de petite taille prendra 48 mois, le projet complet devant être achevé en 72 mois. Les fonctionnaires n’ont pas révélé les informations sur le client.
Le directeur général de la STM, Ozgur Guleryuz, a mentionné le fort potentiel d’exportation du petit sous-marin, disant ;
« En tant que première société d’ingénierie en Turquie capable de construire et de moderniser des sous-marins, nous avons franchi une nouvelle étape historique. Nous sommes fiers de démarrer la production de la coque pressurisée de notre sous-marin STM500, œuvre de notre ingénierie nationale. Je félicite tous mes employés qui ont contribué à notre sous-marin STM500, qui a un fort potentiel d’exportation. » Ozgur Guleryuz, directeur général de la STM
À propos du mini sous-marin STM500
Le STM500 est un sous-marin d’attaque diesel-électrique en eau peu profonde qui a été développé par STM en tant que conception conceptuelle. La plate-forme peut accueillir un équipage de 18 personnes (+6 forces spéciales). Il a une autonomie de 30 jours et peut plonger à plus de 250 mètres de profondeur. Il est équipé de quatre tubes, chacun étant chargé d’une variété différente de huit torpilles lourdes modernes ou de missiles guidés.
En plus des opérations sous-marines héritées, le mini-sous-marin STM500 est spécialement conçu pour mener des opérations en eaux peu profondes en plus des opérations sous-marines générales. Il effectuera également des opérations UXV, ce qui impliquera le déploiement de véhicules sous-marins sans pilote si nécessaire.
Divers types de sonars, y compris un réseau cylindrique et un réseau de transducteurs cylindriques, ainsi qu’un réseau de télémétrie passive, un réseau d’interception passive et un réseau de bruit propre, peuvent être installés sur le sous-marin. Il est prévu que les informations recueillies par ces capteurs seront traitées par le système de gestion de combat. La plate-forme sera équipée d’un mât optronique ainsi que d’une antenne ESM.
L’idée de conception du mini-sous-marin a été proposée par un pays étranger, a déclaré un responsable de STM Défense sous couvert d’anonymat. Au fur et à mesure des négociations du projet, les spécificités et les caractéristiques du bateau peuvent évoluer afin de répondre aux besoins du client.
Données clés STM500
- Spécifications techniques
- Longueur hors tout : 42 mètres
- Faisceau maximum : 8,50 mètres
- Tonnage
- Déplacement surface : 485 tonnes
- Déplacement en plongée : 540 tonnes
- Performance
- Vitesse maximale : 18+ nœuds
- Vitesse de croisière : 5 nœuds
- Profondeur de plongée : 250+ mètres
- Endurance au diesel : 3 500 milles nautiques
- Autonomie sur batteries : 75 milles nautiques
- Endurance diesel + AIP : 4 000 milles nautiques
- Système de propulsion
- Moteur de propulsion à excitation permanente : env. 1,5 MW
- Génération d’énergie : 2 générateurs diesel, batteries lithium-ion, système AIP (en option)
source NavalNews