Un sous-marin portugais en Méditerranée
Le sous-marin portugais Trident a pris la mer lundi (18 mars) pour rejoindre l’opération maritime européenne EUNAVFOR Sophia de lutte contre les trafics de migrants
Une mission : la collecte d’informations sur les trafiquants
Le navire devrait rester deux mois sur zone, avec une mission principale : la collecte d’informations. Celles-ci seront partagées « avec les autorités régionales responsables du sauvetage en mer, en vue d’identifier les navires surpeuplés de migrants », les passeurs et leurs commanditaires. L’objectif est de « contribuer ainsi à la diminution du risque de perte de vies humaines dans la région » indique la marine portugaise.
Une contribution à Sea Guardian
Le ‘Trident’ va aussi apporter son soutien à l’opération ‘Sea Guardian‘ de l’OTAN, en mettant à disposition ses capacités et ses systèmes de collecte d’informations dans le domaine de la connaissance de la situation maritime dans la région méditerranéenne, qui seront partagés avec la structure de commandement de l’Alliance.
Une femme à bord
Parmi les 36 militaires, une femme. C’est la première fois qu’un submersible portugais embarque une femme au sein de son équipage, annonce l’état-major des forces armées portugaises.
Un outil bien discret
(commentaire) Ce n’est pas la première fois en revanche qu’un sous-marin est employé dans l’opération Sophia. Récemment, un sous-marin grec avait été utilisé. Et des sous-marins français ou italien ont aussi été activés dans le passé. Le côté discret, insoupçonnable, de ce navire permet d’assurer une surveillance tout azimut de la côte libyenne et des alentours, pour observer les différents trafics et mouvements militaires — le trafic des êtres humains n’est pas souvent le seul objectif des sous-mariniers.
source : .bruxelles2.